Le village de Morsbronn-les-Bains existait déjà dans l’Antiquité. Des traces d’habitations ont été retrouvées autour de l’église, dans le cimetière actuel. Le nom pourrait venir de Maurus Brunnen (la fontaine Saint Maurice), peut-être l’ancienne dédicace de l’église.Au Moyen Âge, c’était un village de paysans qui dépendaient de la seigneurie des Lichtenberg (bailliage de Woerth).
Le 6 août 1870, Morsbronn-les-Bains entre dans l’histoire. Cette journée tragique a vu l’engagement des troupes françaises commandées par le maréchal de Mac Mahon face aux armées prussiennes et leurs alliés sous la direction du Kronprinz Frédéric.
L’église est une curiosité. En effet, depuis 1695 elle est partagée entre catholiques et protestants. C’est ce que l’on appelle le simultaneum. On doit cette situation à Louis XIV qui, ne pouvant révoquer l’édit de Nantes dans une province où l’on s’était engagé à ne pas toucher à la situation religieuse, essaya de réintroduire le catholicisme. Il décréta que partout où il y avait sept familles catholiques, le cœur de l’église devait leur être cédé, la nef devenant commune. Cette situation ne subsiste que dans quelques villages.
Aujourd’hui, catholiques et protestants, après la rénovation de leur église, ont décidé d’avoir un autel commun. Si les cultes alternent, la fête paroissiale se fait ensemble dans un esprit œcuménique.
Le parc d'attractions Didi'land
On vient à Morsbronn-les-Bains pour bénéficier de l’effet bénéfique de ses eaux thermales mais aussi pour profiter de sa belle situation sur les contreforts des Vosges du Nord. Des sentiers balisés, des pistes cyclables permettent de découvrir l’immense champ de bataille de 1870 et ses nombreux monuments. On peut visiter de nombreux villages alentour et même pousser jusqu’à la forêt de Haguenau, la seconde forêt de plaine de France.
Pour les petits et les grands, le Didiland, offre toutes sortes d’attractions plus amusantes les unes que les autres.